dimanche 29 juin 2008

Hommage au Dr Maxime Rousselle .


Je tiens aujourd’hui à rendre hommage sur mon blog avec respect et considération à une immense personnalité qui a rendu et rend toujours des services éminents à notre pays. Il s’agit de mon grand ami le DR Maxime Roussel vivant aujourd’hui à Talence en France

Cher ami et confrère, je n’estime pas avoir le talent suffisant pour que ce simple message soit à la hauteur de votre personne

Pour parler objectivement de votre carrière de médecin et d’écrivain au Maroc, c’est une biographie qu’il faudrait écrire et cela me semble relever du travail d’un professionnel de l’écriture. De toute évidence, mon billet sera très insuffisant. Il ne peut englober votre riche carrière de longue haleine au Maroc.

En 1951, à la fin de vos études de médecine, vous avez demandé à servir dans un poste de bled plutôt qu’en ville. Au moment où vos camarades de promotion avaient choisi de s’installer en privé, vous rentrez dans la santé publique. La fortune ne vous intéressait pas.

Vous dites dans le préambule de votre bouquin intéressant « le médecin du bled » : « je me sens incapable de demander de l’argent à des gens pauvres, malades de surcroit. Au moins à la santé publique, je n’aurais pas à tendre la main pour vivre. «

Et vous ajoutez : « si à défaut de se remplir les poches on s’enrichit l’âme, n’est ce pas la meilleure façon de vivre ? » Quelle leçon d’altruisme et d’oubli de soi !

Vous étiez affecté à Tounfite et vous vous étiez voué corps et âme à votre vocation de médecin. Vous aviez œuvré avec des moyens de bord aidé par un aide soignant que vous aviez formé sur le tas ( Ali Oudbib que Dieu ait son âme !) dans les régions enclavées du cercle de Tounfite ( Anemzi, Agoudim, Anefgou, Tirghiste, Izza Atmane, Sid Yahya Ou Youssef), puis Itzer, Aghbalou, Krouchen… avant de continuer dans d’autres régions du Maroc : Erfoud et Rabat où vous avez servi jusqu’en 1975.

Dans l’un de vos e mails vous dites que vous avez laissé un peu de vous au Maroc .
Cela se sent dans tous vos écrits.

A coté de votre travail colossal de médecin vous portez une autre casquette non moins intéressante, celle de l’écrivain chevronné impregné de la culture marocaine, comme en témoigne votre travail « le médecin du bled « Préfacé par Dr Michel Jobert et où vous nous apportez en fin « quassass » ( narrateur ) un témoignage captivant plein d’humour sur ce que vous avez vécu dans le bled.

Dans votre 2è ouvrage d'érudition « médecins, chirurgiens et apothicaires français du Maroc (1577-1907) vous rendez hommage à d’anciens médecins qui avaient pratiqué au Maroc au cours des siècles passés. Sans oublier vos nouvelles pleines d’anecdotes et de légendes marocaines que vous n’avez pas publiées (Tiguelmamines, Ijebli, la buveuse de houle, etc….)

Pour finir, veuillez accepter cher ami, les remerciements et la gratitude de tous ceux qui vous ont connu à travers mon blog.

Je tiens à vous remercier aussi pour les jouets que vous envoyez régulièrement et qui font la joie de petits méritants de l’association.

J’espère, cher ami et confrère, que vous allez garder longtemps votre dynamisme.

mardi 17 juin 2008

RICH : PERSPECTIVES D ’ AVENIR DES DEUX SOURCES


Personne ne parle de la région de Rich, en matière de thermalisme, et pourtant les deux sites sus cités constituent un gisement d’ eaux thermales important. Elles sont exploitées par les curistes locaux, régionaux, nationaux et par des étrangers mais toujours de façon traditionnelle. Dans ce message, nous allons essayer de projeter ce que ,nous voyons comme perspectives d’ avenir de ce potentiel thermal important mais malheureusement mal exploité.

On assiste actuellement à un engouement pour le thermalisme et le tourisme de santé et du bien être un peu partout dans le monde. Nous souhaitons que les décideurs, à l’ instar des pays concurrents, s’ intéressent à ce secteur et feront de la région de Rich une destination thermale digne de ce nom. Les deux sources offrent d’ énormes possibilités pour la création d’ emploi mais aussi pour l’ amélioration du niveau de vie de la population dans la région.

Pour cela des études hydrologiques devraient être faites afin de déterminer la véritable composition chimique des deux sources. Et les données recueillies devraient être illustrées sur des brochures et des CD, pour les présenter aux investisseurs intéressés. Elles devraient également servir à informer le public.
Des études de faisabilité devraient être effectuées par la commune et présentées aux investisseurs privés et au gouvernement pour les intégrer dans le cadre du développement régional.

Les points forts des deux sources :

Leur situation sur un secteur touristique important, celui du Sud Est marocain très fréquenté par les touristes étrangers puisqu’il offre plusieurs produits : - le tourisme du désert : les dunes de Merzouga à Erfoud. - le tourisme des oasis –palmeraies - le tourisme de montagnes : randonnées. - le tourisme culturel : Zaouiat Sidi Hamza, Moussem d ’ Imilchil et celui des juifs de Gourrama.

Les infrastructures d’accueil existantes :

Les deux sources ont motivé quelques opérateurs économiques à investir dans les infrastructures d’ accueil. La commune de Kerandou compte notamment une auberge de 12 lits très fréquentée par les touristes et quelques maisons d’ accueil pour les curistes locaux et régionaux. L ’ entourage des bains compte également quelques commerces et quelques cafés maures. La commune rurale n’ arrive pas encore à commercialiser son tourisme du bien être. Selon le gérant de la source thermale Moulay Ali Chrif, le flux touristique étranger demeure insignifiant. Toutefois, les grandes vacances connaissent une affluence assez bonne grâce à la clientèle marocaine résident à l’ étranger , qui vient profiter des effets bénéfiques des deux sources. Ces infrastructures existantes sont dans un état assez dégradé et ne mettent pas en valeur le potentiel important des deux stations.

Propositions :

Le projet proprement dit consiste en un réaménagement des stations :

* Construction d ’ une cité thermale avec toutes ses composantes et éléments collectifs en intégrant des piscines et des bains, avec apport de matériel répondant aux normes internationales en matière de thermalisme.

* Construction d’ un hôtel de capacité moyenne d’ une centaine de lits près de la station thermale. - Construction d ’ appartements pour les curistes venant en famille.

*Construction d ’ un jardin d ’ enfants, de mosquée et de commerces.
Aménager des surfaces pour le sport . Et des habitations du personnel qui, lui-même, devrait être formé et qualifié pour ce genre de prestations.
L ’ investissement global doit s ’ élever à mlusieurs millions de DH. En plus de l ’ investissement, le ministère de tutelle devrait promouvoir le tourisme de santé en général pour développer ce secteur dans tout le pays à l’ instar de la Tunisie et de la France qui mettent tout en œuvre pour faire de leurs sources thermales de vrais temples de bien être et de remise en forme et pour attirer une clientèle qui cherche de plus en plus à combattre le stress, l’ obésité, le tabagisme, plus qu’ à soigner des maladies proprement dites.

Photo publiée d'une station thermale européenne modèle, revons d'en avoir une station semblable dans notre belle vallée de Kerrandou.



jeudi 12 juin 2008

Rich : Fréquentation et constitution des eaux des deux sources


Les deux sources sont fréquentées par les curistes locaux, régionaux et également nationaux - Pour la source Moulay Hachem , Les curistes viennent faire une cure hydrique . Ils emmènent également des réserves d’ eau de sources pour finir la cure à domicile. De la route, le nombre de bidons qu ’ on peut voir est impressionnant.
Pour la source chaude Moulay Ali Chrif, et selon le gardien, une moyenne de 60 personnes viennent chaque jour prendre des bains. Ceux qui viennent de loin logent chez l’ habitant, étant donné qu’ il n’ y a ni auberge ni hôtel sur les lieux.

La constitution des eaux des sources : Aucune analyse récente ne figure sur les lieux ni dans la monographie de la ville de Rich. Les gens utilisent l’ eau de Moulay Hachem pour soigner les maladies rénales et digestives. Ils l'assimilent à l’ eau Sidi Hrazem qui est bicarbonatée magnésienne.
L’ eau chaude de Moulay Ali Chrif est sulfureuse comme en témoigne la forte odeur qui s’ en dégage. Elle ressemble beaucoup à l’ eau de Moulay Yacoub, et elle est employée pour soigner les maladies de la peau. Il n’ est pas signalé de composition sur les lieux mais une pancarte indique les usages que l’ on peut en faire.

vendredi 6 juin 2008

Les sources thermales de Rich


Situation géographique des deux sources thermales.

- Emplacement des sources : les deux sources thermales , sont situées à 8 km l ’une de l ’autre sur la route allant de Meknès à Errachidia. La première source froide est à 11 km de Rich. La deuxième source chaude est à 19 km au sud de Rich et à 55 km d ’ Errachidia.

- Le site des deux sources : Les deux sources se trouvent dans l’entourage du splendide ksar Kerandou. C ’ est une des Caidats du cercle de Rich. Le site est fabuleux, et c’ est un endroit comme on en trouve qu’ au Sud Est marocain. La région est idéale pour ceux qui aiment les randonnées dans les montagnes: zaouiat sidi Hamza, et pour ceux qui cherchent le tourisme du désert : dunes de sable de Merzouga à Erfoud. En un mot, dans ce site des deux sources thermales, le contact avec la nature prend une dimension hors du temps. A mentionner également que cet endroit n’ est pas loin d'Imilchil : autre Caidat de Rich, où se déroule le célèbre moussem des fiançailles. Et il faut aussi ajouter que ce site est proche du Marabout Juif « Bouhssira » se trouvant à Gourama : autre Caidat de Rich, visité chaque année par de nombreux pélerins juifs qui viennent de tout horizon.

L ’ état des lieux :

- La source thermale Moulay Hachem : C’ est une source froide très fréquentée par les curistes pour les maladies des reins, des voies urinaires et pour soigner les troubles digestifs. Elle est restée en l’ état, il n’ y a pas de constructions. Elle est entourée de beaux palmiers sous lesquels les visiteurs dressent des tentes et un camping sauvage, et elle se situe en face d’ une belle oliveraie bordant l' Oued Ziz.

- La source thermale Moulay Ali Chrif : C’ est une source chaude, la température à l’ émergence est à 52-54°. Elle se situe au bord de la route à 8 km au sud de la première en allant vers Errachidia. Le paysage est subdésertique. La source est bordée de cimes majestueux dénudés et ocres. En 1984, une station thermale a été aménagée, deux salles de bain, avec des bassins, ont été construites, une pour les hommes et l'autre pour les femmes. Autour des bains, des cafés maures et des boutiques ont été construits de façon anarchique. Et aujourd’ hui l’ état des lieux laisse beaucoup à désirer. Il y a un manque patent d’ infrastructure touristique digne de ce lieu paradisiaque. à suivre

mercredi 4 juin 2008

Liberté - par Dr Maxime Rousselle -


Liberté :
Gazelle, ma belle amie
Adieu !
Pardonne-moi cette vie
Captive
Entre ces murs
De leuh.
Cette herbe à volonté
Si verte
Et ta sécurité.

Je te rends à ton reg,
A tes touffes jaunies d'herbe rare,
A ta fuite éperdue
Devant l'inconnu.
Adieu !
Non , tu ne comprends pas.
Qu'importe
Cours, cours,
Ne reviens pas !

Ai-je bien fait ainsi ?
Depuis longtemps déjà
Captive, n'as-tu perdu
Tes qualités sauvages
Qui faisaient ton courage
Et ton désir de vivre ,
Ne seras-tu dès ce soir
La proie de quelque errant ?

Qu'importe !
Puisque tu es libre maintenant !
Libre de te battre ou de fuir
De vivre ou de mourir.
N'est pas digne de vivre
Qui ne risque sa vie.
Ta vie est faite de l'amour
Du jour et de la nuit,
Du vent et de l'espâce.

Ah ! Emmène avec toi
Ma carapace
Tu n'as rien
Mais tu as Tout !
Je voudrais comme toi
N'avoir que l'essentiel
Qui se résume à ... rien !

Emporte mon âme avec toi,
Dans ta course infinie
Sème-la aux quatre vents,
Perds la en courant.
Une âme d'homme, pour moi,
C'est bien trop grand !

Taouz ( Sahara) 1955

J'ai tenu à partager, avec tous les lecteurs d'echomidelt, ce beau poème écrit par mon grand ami Le Dr Maxime Rousselle quand il servait dans la région d'Erfoud au Maroc en 1955.
En mon personnel et au nom de tous, je tiens à le remercier vivement.



mardi 20 mai 2008

MIDELT , la ville des cristaux et des pommes .


Ville de la tolérance , construite sur un passé récent mais prodigieux.
La région de Midelt actuelle a de tout temps joué la fonction de région transit entre le nord et le sud est du Maroc.
Midelt est depuis toujours connue pour la rudesse de son climat ( hivers très froids et très difficile à supporter.)
La ville est installée au pied du majestueux Jbel Al Ayachi. Elle se situe à 200 Km au Sud de Meknès et à 140 Km au Nord de la ville d’Errachidia. Elle fait partie de La Haute Moulouya Orientale à une altitude de 1510 m .
Vers les sources intarissables Tatitouines se niche l’ancienne Midelt : L’Outat . Au délà du Ksar Atmane Ou Moussa est Ksar Tachiouine , la ville nouvelle ( construite à l’entrée française en 1917 ) étire vers la route d’Errachidia et celle de Meknès, des constructions diverses où l’on trouve outre un habitat populaire, un centre de ville fait d’anciennes constructions européennes( aux toits en « V inversé » faits de tuiles rouges )des écoles et des établissements administratifs. Le centre de ville est animé d' artisans et de commerçants de toutes catégories.
Si l’on connaît bien l’origine du nom de Midelt qui est tiré selon la tradition orale de Tassemdelt qui signifie couvercle en berbère. (1)
En ravanche, l’origine du nom de l’Outat est controversé et de nombreuses hypothèses ont été émises sur sa provenance .
Pour les plus anciens L’Outat venait du mot Oudad. Les Ait Izdeg se nommaient les Ait Oudad ( adad = doigt). Ce nom montre la générosité par laquelle se caractérisaient et se caractérisent toujours les habitants de cette ville. Ils montraient du doigt les visiteurs qui arrivaient dans leur région et chacun d’eux se précipitait pour l’accueillir chez lui. Pour d’autres le mot Outat vient tout simplement du mot arabe Outat qui veut dire plaine. (2)

(1) Tassemdelt est le nom que porte le monticule se trouvant entre Midelt et Zaida près de la route 21. Il tenait lieu de souk pour les anciennes populations de la région.

(2) Voir le travail de Mme Amina Aouchar.

Photo de Midelt.com .

jeudi 8 mai 2008

Légende marocaine de la cigogne.


Au Maroc, la cigogne n'est pas chassée comme c'est le cas dans certains pays africains. Elle est considérée par la croyance populaire marocaine comme un oiseau sacré et porte bonheur.

La légende populaire raconte que la cigogne serait un imam, un homme saint habillé de deux burnous, l'un noir et l'autre blanc. Un jour, là bas au Sahara, l'Imam manqua d'eau nécessaire à ses ablutions pour sa dévotion, et pour ne pas manquer la prière, il utilisa le petit lait pour faire sa toilette comettant de ce fait un grave péché, le petit lait était béni parce que rare dans ce pays désertique. Le Tout Puissant le métamorphosa en cet oiseau paisible et l'expédia chez nous au Maroc pour expier son péché.

Voir travail de Dr Bernard Kessel : Des Zemmours berbères aux flandres Chtimies.

mardi 29 avril 2008

Ifrane : Panorama d'Itto - légende .


Dans la province d'Ifrane, en allant de Meknès à Azrou, vous découvrirez à une dizaine de kilomètres d'El Hajeb l'un des plus beaux paysages du moyen Atlas: le site panoramique d'Itto , un paysage lunaire fait de montagnes multicolores dans une zone "affaissée au dessous du niveau de la mer". Les touristes fréquentant cette route s'extasient devant le paysage unique d'Itto.

En lisant le travail de Bernard Kessel : " des Zemmours berbères aux flandres Ch'Timis " , un ouvrage fort intéressant qui m'a été envoyé par l'auteur ( un autre ami du Net) , j'ai découvert qui est réellement Itto dont le fameux site porte le nom.

"Itto, femme begère le jour, vivant seule avec ses chèvres, mais brigande et chef de bande la nuit vers 1920, détroussant tout ce qui passait à sa portée, assassine aussi, passant un bras armé d'un poignard pour éventrer la nuit à travers les franges d'une tente civile ou militaire isolée, tout ce qui se mettatit en travers de ses intéréts et représentait les forces de l'ordre ou de la loi.
Elle fut capturée et fusillée par la légion etrangère quelques années plus tard. Itto fut entérrée dans ce paysage désolé, lieux de ses méfaits qui porte aujourd'hui son nom. "

lundi 21 avril 2008

Image de l'un des derniers lions du Maroc.



Cette carte postale datant de la fin des années 1920 m'a été envoyée cette semaine par mon grand ami DR Maxime Rousselle. Elle montre l'un des derniers spécimens des magnifiques lions marocains.

Selon la légende de la carte postale, ce bel animal a été photographié en avion sur la ligne Casa-Dakar. "C'était à la pleine épopée de l'Aéro-postale Paris-Buenos Aeres"

D'après M.Rousselle la photo devait etre prise soit dans les gorges de l'Oued Moun, soit dans celles de Rio De Oro.

Dans la lettre accompagnant la carte postale , Dr Rousselle nous livre les enseignements suivants: dans ses lectures sur les pirates de Salé et leurs captifs, il a souvent trouvé la mention : " pour les captifs qui tentaient l'évasion de Fès, de Meknès ou meme de Salé, le plus grand danger venait des animaux sauvages qu'ils étaient amenés à rencontrer en dormant à la belle étoile", c'est dire qu'il devait y avoir pas mal de lions au Maroc en ces temps là. ( XV au XIX siècles)

Ce beau cadeau , entre autres, dont Dr Rousselle me gate m'a procuré beaucoup d'émotion que je tenais à partager avec les amis et les lecteurs du blog. Qu'il me soit permis d'exprimer ma grande estime et mes plus vifs remerciements au Dr Rousselle pour tout ce qu'il a fait et ce qu'il continue à faire pour Midelt et régions. Mes remerciements vont également à cet anonyme qui a immortalisé l'image de ce bel animal dans l'une des vallées de notre beau pays.

dimanche 6 avril 2008

Tahendirt : emblème des tribus


Chez les Ait Hdidou,( région d'Imilchil) aucune femme n'avait en théorie le droit de se marier à l'extérieur du territoir de la tribu.

Les territoires de chaque tribu étaient, jusqu'aux années soixantes bien limités. Exemple: sur le plateau des deux lacs, les Ait Brahim se rassemblaient autour du lac le plus grand: le lac Isli ; les Ait Azza autour du lac le plus petit, le lac Tislit.
Le partage territorial reflète bien leur force numérique respective (Bousquet)

Au début des années soixantes Mr David Hart, dans ses notes personnelles ( les institutions des Ait Merghad et des Ait Hdidou) a noté un détail interessant : " les femmes de chaque groupe portaient des couvertures "tahendirt" de couleurs différentes : noires avec des raies brunes et blanches pour les Ait Brahim, blanches avec des raies noires pour les Ait Azza ". Il ajoute que dans les années soixantes, cette rivalité traditionnelle fut réexprimée dans un nouveau langage , celui des partis politiques modernes. Les Ait Brahim approchaient Al Haraka d' Aherdane, tandis que les Ait Izza portaient leurs voix sur le parti de l'Istiqlal.
On passe alors des rayures des handiras spécifiques de chaque groupe aux couleurs jaune et rose , emblèmes des deux partis .



mercredi 2 avril 2008

Hopital de Midelt anciennement nommé Paul Chaubet.


Paul Chaubet est le nom que portait l'hopital de Midelt .

Qui est Paul Chaubet ?

La réponse nous vient d'un grand confrère avec lequel j'ai le grand honneur de communiquer par e mail ces jours ci , il s'agit de Dr Maxime Rousselle qui a rendu d'éminents services dans le domaine médical au Maroc en général et dans la haute Moulouya orientale en particulier ( Tounfit-Boumia-Aghgbalou-Itzer ...). C'est également l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment : " Le toubib du bled " .

" Dr. Chaubet : est né en 1896 à Padern, dans le département de l'Aude (Sud de la Franc
Il a fait la guerre de 1914-18 dans les troupes envoyées en Orient ( je suppose l'expédition désastreuse des Dardanelles)
Après la guerre il entre à l'école de Santé Militaire de Lyon et obtient sa thèse de doctorat en 1922. Il arrive au Maroc en tant que médecin militaire
Dans le début des années Trente il quitte l'armée et entre à la Santé Publique Chérifienne où il est affecté à l'hôpital de Ouezzane jusque vers 1942-43.
Pour une raison que j'ignore il est envoyé en disgrâce (moi j'aurais plutôt pris ça comme une faveur ! ) à Midelt. Il décède à Midelt en 1946 d'une affection pulmonaire (pneumonie probablement). Il n'y avait pas encore l'usage courant des antibiotiques."

mercredi 26 mars 2008

La litterature d'Outat : le Conte.


Ls contes étaient l'apanage des anciens. Ils alimentaient les longues veillées d'hiver.
Comme partout au Maroc, les habitants d'Outat ne disaient pas les contes pendant la journée: conter en plein jour c'est "risquer d'avoir des enfants teigneux".
Les conteuses et les conteurs n'avaient pas les memes sujets. Les grand- mères racontaient des contes où le magique et le surnaturel se confondent.
Leur monde est fait de jnouns, de sorciers , de mendiants et de princes.
C'est un monde où les objets parlaient et où l'ogre ( tari), le chacal ( ouchen), le hérisson ( inssi) occupaient une place prépondérante.
L'une des histoires les plus connues chez les gens d'Outat est celle de l'ogresse et les trois enfants ( rar'n'tid aya ghounou): c'est l'histoire où l'un des trois enfants égarés dans la foret avaient mangé par mégarde le couscous préparé avec le lait de l'ogresse . Il est devenu une proie facile entre ses mains, contrairement à ses frères qui n'ont pas gouté à ce repas.....
Les vieux, eux, racontaient leurs aventures, les guerres de leurs parents avec les Ait Atta et avec les autres tribus de la région. Ils racontaient également les légendes des saints et des marabouts locaux et régionaux. La tradition orale rapporte que les légendes de Sidi Bouyaacoub, d'Abou Salim El Ayachi, de Sidi Yahya Ou Youssef, de Sidi Mohamed Oulmgheni avaient une place importante dans les contes socio religieux des hommes d'Outat .
La modernité ( l'avénement de la télévision) avait concurencé le conte traditionnel.



dimanche 16 mars 2008

L'ane: un animal mal traité.


Chez nous , au Maroc comme un peu partout ailleurs l'ane est injustement traité par les hommes. On parle avec mépris de l'ane, " bete comme un ane" , "ignorant comme un ane", et "tetu comme un ane". Et, au lieu de lui reconnaitre sa qualité de travailleur infatigable, on le maltraite. Nous n'avons qu'à le voir au souk, le baudet marocain est malingre, malheureux, couvert de plaies et de mouches.
Rares les anes qui ne portent pas de plaies ou de cicatrices indélébiles au niveau du cou causées par "l'menghaz": pour le faire troter plus vite et pour le faire avancer coute que coute , l'ane est constamment aiguillonné à l'aide de ce court baton acéré .
Sous d'autres cieux, l'ane est beaucoup mieux considéré. Il est meme l'emblème d'un grand parti américain.
Contrairement à ce qu'on croit, et selon les spécialistes, l'ane a beaucoup d'esprit et d'excellentes qualités. Pour eux, quand l'ane hésite et se bloque au milieu du chemin, cela ne veut absolument pas dire qu'il est tétu mais qu'il est prudent. Il ne se hasarde pas devant une situation inconnue. Et, toujours , selon les memes spécialistes, l'ane sent le danger bien avant l'homme.
Jacques Clouteau , dans son travail " randonner avec un ane" , nous rapporte: "qu'il n' y a chez les anes ni dominants ni dominés, et chaque individu est peu dépendant du groupe. Les groupes eux memes se font et se défont au gré des humeurs .... C'est une société "ane-archique"..... L'ane est un animal sensible et indépendant, il faut lui laisser vivre le monde à son rythme. NB:la photo n'est pas à moi elle circulait sur le net.

dimanche 2 mars 2008

Les Ait Seghrouchen.


On les appelle Les Ait Marmoucha ou les Ouled Mulay Ali Ben Amer. Ils prétendent que le Cherif Moulay Ali Ben Amer est leur ancetre commun.
Les Ait Seghrouchen sont une grande tribu berbère Sanhaja qui vit au sud du Haut Atlas, région de Talsint Dahra dans le moyen Atlas, région de Marmoucha, Boulmane et Sefrou.
Dans l'Outat, ils occupent Ksar Tissouit Ait Seghrouchen qui avait beaucoup d'affinités avec Abou Salim El Ayachi.
C'est une grande tribu guerrière qui s'est opposée héroiquement à l'entrée française en 1908 dans la région de Boudnib sous le commandement du grand moujahid Moulay Ahmed Ou Lahcen Sbai.
A.Bernard, dans les "Confins" P.170-171, disait de cette guerre : " c'est une véritable guerre sainte , pour l'appeler par son nom, qu'avait déchainée contre nous Moulay Ou Lahcen et ses pareils. Tout le Maroc berbère avait fourni des contingeants."
Son fils Mohamed Ould Cheikh Sbai avait continué la résistance dans la région de Taza aux cotés de Sidi Rahou avant de retourner dans son petit village Ait Sbaa près de Talsint.
La tribu guerrière courageuse Ait Hammou qui a combattu aux cotés des Ait Yahya en 1931 faisait partie des Ait Serghrouchen , Huré disait d'elle la plus grande tribu guerrière du Maroc.

samedi 23 février 2008

Aghbala (Bouizmaoune)


Izm en amazigh veut dire lion . La foret Bouizmaoun signifie la foret des lions . C'est une foret qui se situe à une dizaine de Km à l'ouest d'Aghbala. Il parait que cette foret était au début du siécle passé infestée de lions d'où son nom "la foret des lions ".Un vieux éleveur soukhmani nous rapporte qu' au cours d'une tempete de neige à la fin des années trente du siécle passé , il avait aperçu un lion solitaire ,roder autour de sa tente de nomade .C 'était à Tizi N'Ali non loin de Bouizmaoune .
Selon L'encyclopedie du Maroc Page 261,le lion de l'atlas est le plus grand félin ayant vécu au Maroc au début du siécle passé il est de couleur fauve . La criniére de longs poils qui caractérise les males s' étendait chez les lions de l'atlas de la téte à la moitié du tronc . Par ailleurs les écrits des geographes arabes laissent supposer que cette éspece occupait autrefois tout le moyen Atlas.
Pourchassé impitoyablemnt le lion de l'atlas n'a pu persister au dela des années trente du siécle passé . Certaines sources mentionnent que le dernier individu a été tué dans la nature en 1936. Actuellement quelques spécimens subsistent en captivité dans les zoos.


vendredi 15 février 2008

L'Outat ( 2 )

Toujours selon Charles De Foucauld, l'Outat avait " un marché permanent à Bouzmella, et il comptait deux mellahs, l'un à Atmane OuMoussa, l'autre à Bouzmella. Nous constatons qu'à la liste des ksours manquait celui de Taaquit et celui de Tadamoute. Cela nous laisse supposer qu'ils ont été très probablement construits après 1883 - date de passage de C. De Foucauld dans la région. Les Ksours decrits par De Foucauld existent encore aujourd'hui, la tradition orale nous rapporte que Ksar Ikhremjioun a été detruit au moment du protectorat et supplanté par le marché central de la ville ( souk). La population de l'Outat , comme nous l'avons déjà signalé , était composite. En plus, les Ait Izdeg qui habitaient la majorité des Ksours et des Ait Ouafella qui constituaient le deuxième groupe humain de la vallée; Ksar Berrem était habité par les Ait Hdidou, Ksar Tissouit, par les Ait Seghrouchen et Ksar Iguerouan par les Iguerouan. Le nom du Ksar Tachaouit, selon Mme Amina Aouchar, semble la bérbérisation d'un nom qui n'est pas d'origine berbère:" peut etre que ce Ksar ait été construit à l'emplacement d'ancien Ksar ou refuge occupé par Bni Hssen ( arabes maaquil venus du Tafilalt au XIV siècle". Toujours, selon Aouchar , il ya près de Tachaouit, un lieu dit " issemùdal n'bni Hssen " (le cimetière de bni Hssen) - voir " colonisation et campagne berbère au Maroc - A.Aouchar - page 22. Une source orale, en l'occurence, un arrière fils de l'Amghar Brahim Oussimour, nous rapporte que l'imposant Ksar Sammoura construit par le terrible Amghar ( nommé Caid du Tafilalt pâr le Sultan Moulay Abderrahmane en 1854 ) avit supplanté un petit Ksar appelé " aousser " . L'Amghar avait choisi le lieu pour sa position stratégique. Et , selon la meme source, ce sont les habitants de Ksar aousser qui avaient construit le beau Ksar de Tachaouit. N.B : selon l'architecte Mr El Harrane : Ksar Atmane Ou Moussa et Ksar Tachaoiuit ont été récemment retenus par le ministère de la culture dans le programme de restauration des anciens Ksours du Sud Est marocain. Bonne nouvelle pour la ville de Midelt.

mercredi 6 février 2008

Midelt avant le protectorat : L'Outat (1)


L'Outat est le nom que reçoivent la petite rivière et l'ensemble des Ksours construits sur ses rives.
Midelt s'appelait Outat El Foukania ou Outat Ait Izdeg par opposition à Outat El Haj qui se trouve à 150 Km à l'Est .
La tradition orale rapporte que l'Outat venait du mot Oudad. Les Ait Izdeg se nommaient les Ait Oudad ( adad = doigt) parce qu'"ils choisissaient leurs invités à l'index".

La rivière Outat prend sa source dans une localité nommée Tatiouine ( ensemble de sources) au pied de Jbel El Ayachi.

C'est très probablement ces sources intarissables qui ont déterminé les ancetres des Ait Izdeg à choisir le site de la petite vallée d'Outat.Il réunissait les conditions de vie recherchée par l'homme de l'époque: l'eau présente , les ksouriens pouvaient cultiver la bande de terre fertile longeant la rivière.

Ils pouvaint également se défendre: les montagnes d'El Ayachi dominant l'Outat pouvaient servir de refuge en cas d'attaque.

Les habitants d'Outat étaient regroupés dans les ksours en fractions ou en clans pour l'exploitation des terres , des paturages et également pour des raisons de sécurité.

Les Outatiens étaient majoritairement sédentaires. Ils vivaient des produits de l'élevage et de la culture vivrière: navet, pomme de terre, etc....La céréaliculture comprenait le mais, l'orge et le blé.

Le bétail se composait généralement d'une vache, d'un ane ou d'un mulet, les plus aisés possédaient en plus quelques brebis.
L'alimentation du bétail était faite de paille, de luzerne et de halfa.

Charles De Foucauld qui a visité l'Outat à la fin du XIX siècle nous livre des renseignements précis sur la situatioin des ksours de l'outat et sur le nombre de guerriers que comportait chaque Ksar: " voici l'ordre où on les trouve en descendant l'Oued:


Rive droite :

Tatiouine: 60 fusils
Aflilou: 2ksars 150 fusils
Tissouit : 20 fusils
Assellim : 2 ksars 150 fusils
Ait Ouafella : 3 ksars 150 fusils
Ikhremjioune : 60 fusils

Rive gauche :

Barrem : 100 fusils
Tabenaatout : 50 fusils
Sammoura : 60 fusils
Bouzmella : 60 fusils
Atmane Oumoussa : 150 fusils
Tachaouit : 100 fusils

A SUIVRE.....

Tiré de " Esquisses historiques de Midelt - publié en 1998 par Dr M.Mouhib.


mardi 29 janvier 2008

Labellisation de la pomme de Midelt.


Pour valoriser et diversifier les produits agricoles marocains la chambre des représentants vient d'adopter un projet de loi relatif aux signes distinctifs d'origine et de qualité de produits agricoles . C'est, selon le Ministère de l'agriculture , "un premier pas vers la labellisation des produits du terroir marocain".

Plusieurs produits sont, selon La MAP , concernés par cette loi: les produits animaux: les ovins de Timahdit et de Béni M'Guild...

Les produits végétaux: les dates (mejhoul), les clémentines du Souss....

Il serait souhaitable que la pomme de Midelt figurerait sur la liste des produits à labélliser. La "Golden" et la "Délicious" de la région de Midelt sont de renommée nationale. Elles sont appréciées pour leur saveur sucrée, leur pulpe acidulée et croquante,leur taille et leur couleur unique.

La labellisation de ces fruits qui est le centre d'intérét des agriculteurs de la région permettra à ces derniers d'accroitre et de sécuriser leur revenu.

jeudi 17 janvier 2008

mardi 15 janvier 2008

Hausse du prix du plomb.Quelles conséquences pour Midelt?

 
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On apprend dans la presse de ces dernières semaines que le prix du plomb est passé de 3200 à 29.000 DH la tonne sur les dix dernières années.( voir l'économiste du 02/O1/08 ).
"composant essentiel dans la production de batteries, le plomb est en pénurie mondiale depuis le début de l'année 2007."( Kaufeu Bosh)
Selon la meme source , les batteries qui sont composées à 70% de plomb voient leur prix augmenter dans des proportions importantes.
Parmi ls raisons qui expliquent ce constat , selon les spécialistes: la demande des pays émergeants tels que la Chine et l'Inde ( La chine et l'Inde absorbent près de 50% de la production mondiale) et La fermeture de la plus grande mine de plomb en Australie.

Midelt est une région plombifère par excellence . La fermeture des mines d'Aouli- Mibladen et Zaida était la conséquence de la diminution du prix de vente et non pas de l'épuisement du gisement.

La question qui se pose aujourd'hui : est ce que le regain d'interet pour ce minerai ne permettrait pas la reprise de l'activité minière de la région, ne serait ce qu'à l'echelle de coopératives artisanales?

vendredi 11 janvier 2008

El Ksiba, collège Moha Ou Said

 
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Le commentaire d'un ancien élève du Collège Moha Ou Said sur l'un de mes anciens billets me suggére le sujet d'aujourd'hui.
On dit que les souvenirs prennent du relief avec le temps, ceux de mon passage au collège d'El Ksiba ne m'ont jamais quitté.
C'était le belle époque de la fin des années 60 où la pluie tombait régulièrement et entretenait généreusement la verdure qui entourait l'établissement.
Construit à la fin des années 50 au pied d'une foret de chenes et en face d'une belle oliveraie, collège Moha Ou Said était un véritable joyau qui faisait la fierté du village, avec ses batiments bien agençés entourant des terrains de sport divers pour le basket , le volley, le hand et le football.
Les élèves au nombre de 400 à 500 venaient de différents alentours : Aghbala, Zaouia Cheikh, Taghzout, Igherm Laalam etc... se connaissaient tous. Les professeurs français et marocains étaient très respectables et avaient beaucoup de charisme .
A cette époque, l'ambiance estudiantine regnait, il n'y avait bien sur ni télévision, ni téléphone portable et encore moins l'internet. La majorité étudiait encore à la bougie ou à la lampe à pétrole. Le niveau n'était pas si mal. On s'échangeait les bouquins, les romans photos et les BD.
C'est à la meme époque qu'on découvrait la chanson arabe classique de Mohamed Abdeloueheb, Oum Keltoum, Farid et Abdelhafid. De meme la chanson berbère de Moha Ou Mouzoun, Rouicha de Ain Louh . On ne ratait pas les films projetés dans le café maure de Feu Ali Ousseyeh que Dieu ait son ame.

Le collège qui porte le nom d'un grand résistant de la région Moha Ou Said était compté parmi les meilleurs collèges du Moyen Atlas.
Enfin, je tiens à rendre un grand hommage à tous les professeurs marocains et français qui ont fait la renommée de notre Collège .



vendredi 4 janvier 2008

mardi 1 janvier 2008

Que l'année 2008 soit celle du partage !

 
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A l'orée de la nouvelle année 2008, il me semble flagrant que la plus grande blessure que nos régions Aghbala , El Ksiba et Midelt vivent est celle de la pauvreté. L'Indice De Développemnt Humain (IDH) qui prend en considération le revenu annuel, l'alphabétisation, la santé, l'habitat, la participation de la femme... reste toujours très bas. Ces régions accusent toujours un grand retard dans le domaine de la réduction de la pauvreté.
A Midelt, depuis la fermeture des mines, au début des années 80, la région connait un marasme économique important . Et pourtant, les potentialités économiques (agricoles, touristiques, culturelles, etc ...) de la région sont importantes .

Que l'année 2008 soit une année de mobilisation de la population locale de nos régions autour des activités susceptibles d'augmenter l'IDH de ces contrées enclavées et du coup celui de tout le pays.
Il revient donc aux acteurs locaux ( associations, élus et population) d'oeuvrer de façon intelligente pour la réalisation de la vision de cette initiative louable qu'est l'INDH ( Initiative Nationale De Développement Humain)

Il incombe également à nos bourgeois traditionnels locaux qui restent indifférents à la misère des autres de participer à L'INDH en investissant dans des actions génératrices de revenus (AGR).

Agissons sur le terrain , aidons et partageons .

Meilleurs Voeux et heureuse année 2008 à tous.